mercredi 28 janvier 2009

rien de secret, tout se perd







Appart silencieux, volets fermés, vague odeur de promarker, et en tête tout ce qu'on accumule: c'est pas facile le reuf, surtout les miroirs et le verre, développer cette idée de scotch en tant qu'objet de design, le béton c'est le marbre des assureurs en bâtiment, picasso considered his series as a real stage of work, alessandro de médicis assassiné par son cousin lorenzo qui souffrait de troubles mentaux, le cinéma et l'art du montage, un carnet sur un bar, ou un café, et des vanités comme ce réveil rose et blanc.
Et puis sinon c'est comme si de rien n'était ou presque, bien sûr il ya ces moments dans le métro où un type porte de l'armani code et où je suffoque un peu. Cette histoire d'armani, je ne m'en sors pas. Pour le reste, il n'y a pas eu une larme mais des vagues plans de te rappeler dans un futur proche, heureusement j'arrive à m'occuper trop pour ne pas le faire, sauf les soirs comme ça. Je me dis qu'à force de reporter je finirai par ne plus jamais y penser. Mais je vais bien. Je vais bien quand même et j'ai tout supprimé sauf l'objet mécanique du deuxième tiroir gauche sous la penderie, et ce polo qui sent peut-être toujours l'armani. Pour l'instant je préfère les laisser là, je n'ai pas encore assez pris sur moi pour les revoir. Bien entendu je n'entends plus ton nom même prononcé par denis en classe à propos de mes moments d'absence. Je m'en fous après tout, il ne peut pas deviner. Que tu me manques. Ecrit comme ça, c'est comme une obscénité. Je dis ça au cas où tu passerais ici et que tu te demanderais. C'est très confus et je ne sais pas vraiment ce que je veux. Mais je sais qu'il y a des choses que je supporte mal, et puis on le connaissait ce côté drama queen.
Il y a aussi cette histoire d'hometown et d'aucune raison d'y revenir, en fait, même si je planifiais, je ne comprends pas ce que je perds au juste. Tout est devenu tellement flou en un an et demi, mais je crois que même si je les déteste parfois, les néo-parisiens que je connais me suffisent. Parce que je ne les déteste quasiment jamais et qu'il n'y a pas de vrai nuage. Alors que je connais les ciels menaçants de là-bas et de sur qui nous acharnerons-nous aujourd'hui, nous complaisons nous assez dans notre propre existence, et même si je vomis le lyrisme, un peu d'humanité c'est comme tout ce qui leur manque.
En plein flottement, même si me réveiller serait peut-être mieux finalement. Demain j'irai voir Ron Arad et trahir mes ex-pairs. Un peu plus, un peu moins, c'est trop tard de toute façon. Et je ne suis sûrement pas la seule à le faire.
Mes oreilles sifflent.
Ah ben oui, alors d'accord.

//xxx

Aucun commentaire: