dimanche 8 mars 2009

It's all about fast cars and cussing each other

Emilie et les Scissors sisters et alex, the whitest boy alive. Un mojito du spaghetti bar et un café avec un verre d'eau au comptoir. Lea, la seule qui ne se laisse jamais abattre et bouffer par de simples faits d'école, ou par ses obligations, Denis hyperactif et les rêves sans justification. Un mépris qui s'éclipse pendant une prise de défense quand je fais un hors-sujet. Des prototypes. Il faut s'y mettre. Une petite dépression. Des amis légers qui se foutent de tout, une petite désillusion comme pour dire que je me suis sentie vraiment seule. Six cents kilomètres et il fallait qu'il revienne, gambetta le 13 avril, pas de chance. Des cadavres disséqués et segmentés. L'opa samedi avec maxime. Pas d'intention de pardonner mais simplement de me sentir au-dessus de tout ça. Je vaux mieux que ça. Je valais mieux que toi. Et je n'ai pas l'intention d'être triste.

Si tu étais resté, on aurait bu des thés au Bouillon Racine, si tu étais resté j'aurais pu t'emmener sur le pont alexandre III à l'aube, juste pour voir. Il y a beaucoup de choses exceptionnelles qui auraient pu avoir lieu si tu étais resté, pour l'instant je regrette juste d'avoir aussi des souvenirs aux tuileries, au pop in ou rue de l'échelle. Je t'en veux parce que c'était moi et que maintenant c'est simplement terminé.

J'ai toujours tiré profit de tout et j'arrête au moment où le profit s'arrête. Et voilà.

Il y a simplement des circonstances extraordinaires dans les journées ordinaires qui font que tout ce que je connais maintenant a beaucoup plus de sens et de valeur que n'importe quel moment passé avec vous. Je ne fais jamais dans le lyrisme mais tout s'élève au-dessus de quelques problèmes incroyablement futiles et matériels. Je ne peux plus m'ennuyer et je ne peux plus avoir peur maintenant. J'aurais pu terminer comme vous mais j'ai fait marche arrière et je ne reviendrai plus jamais.

Fin.

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